Les troubles anxieux se caractérisent par une appréhension excessive et persistante accompagnée de manifestations physiques comme la transpiration, des battements cardiaques accélérés, un inconfort à l’estomac et le stress. Les troubles anxieux sont causés par la combinaison de facteurs biologiques et la situation personnelle d’un individu. Les deux principales méthodes utilisées pour traiter les troubles anxieux sont la thérapie ou la médication. Les troubles anxieux peuvent coexister avec d’autres troubles et incapacités.
Répercussions sur la planification et la sensibilisation
- Rencontrez l’élève et ses parents au début de l’année scolaire afin de discuter de la façon dont l’école peut répondre aux besoins de cet élève relativement aux troubles anxieux. Vous pourriez, entre autres, vous informer au sujet de ce qui suit :
- des forces, des intérêts et des besoins de l’élève;
- des symptômes particuliers qui pourraient avoir une incidence sur l’élève à l’école;
- des éléments déclencheurs des troubles anxieux;
- de tout autre trouble connexe qui doit être pris en considération à l’école;
- des stratégies fructueuses utilisées à la maison ou dans la communauté qui pourraient également être utilisées à l’école.
- Si l’élève prend des médicaments au cours de la journée scolaire, discutez avec les parents des effets secondaires possibles. Respectez la politique et le protocole de l’école ou du conseil scolaire relativement à l’entreposage et à l’administration des médicaments.
- Prenez soin de bien vous renseigner sur la façon dont les troubles anxieux peuvent avoir une incidence sur l’apprentissage, de même que sur le bienêtre émotionnel et social de l’élève. Le fait de lire à ce sujet, de poser des questions et de parler à des professionnels qualifiés améliorera votre compréhension et vous aidera à prendre des décisions visant à appuyer la réussite scolaire de l’élève.
- Collaborez avec l’équipe-école ou le conseil scolaire afin de déterminer et de coordonner toute consultation et tout soutien qui pourraient s’avérer nécessaires, tels que la consultation ou la thérapie de groupe.
- Développez un système qui permet de partager l’information relative à la condition médicale de l’élève et aux stratégies fructueuses utilisées avec les membres du personnel concernés.
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Votre sensibilisation doit commencer par un dialogue avec les parents.
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Répercussions sur l’enseignement
- Fixez des objectifs réalistes avec l’élève et représentez les progrès sous la forme d’un graphique. Aidez l’élève à accepter les revers et les difficultés, et à s’y préparer.
- Demandez à l’élève de parler des attentes qu’il a envers lui-même. Prenez le temps de lui expliquer, par exemple, que très peu d’élèves obtiennent des résultats parfaits lors des examens.
- Enseignez la verbalisation positive intérieure. Travaillez de concert avec l’élève afin de choisir des phrases et des mots positifs qu’il peut utiliser dans diverses situations.
- Adaptez les travaux en fonction du niveau d’anxiété de l’élève. Réduisez la difficulté des tâches qui lui paraissent menaçantes, afin qu’elles cadrent davantage dans sa zone de confort. Par exemple :
- fragmentez le travail en étapes plus petites;
- modifiez ou changez d’environnement;
- allouez du temps supplémentaire pour compléter les examens et les travaux.
- Examinez la possibilité d’utiliser des distractions pour recentrer l’anxiété d’un élève. Par exemple, si un élève se fait du souci au sujet d’un évènement qui doit se tenir plus tard dans la journée, proposez des activités plaisantes au début de la journée qui le tiendront occupé.
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Répercussions sur le bienêtre émotionnel et social
- Faites participer l’élève et les parents à la planification des transitions d’un niveau scolaire à un autre et entre les différentes écoles.
- Prenez le temps de bâtir un rapport de confiance avec l’élève et offrez-lui des occasions de discuter de ses anxiétés. Permettez à l’élève de venir vous voir ou de vous indiquer lorsqu’il est inquiet ou qu’il éprouve de la détresse.
- Considérez le fait que certains élèves pourraient être mal à l’aise de prendre des
médicaments à l’école. Afin d’éviter qu’une telle situation soit une source additionnelle de stress, discutez avec les parents et l’élève pour trouver une routine de prise
de médicaments avec laquelle tout le monde se sent à l’aise.
- Élaborez des routines et un environnement d’apprentissage prévisible. Lorsque c’est possible, prévenez l’élève à l’avance des changements à l’horaire tels que les assemblées ou les exercices d’évacuation en cas d’incendie.
- Soyez à l’affut des indices comportementaux indiquant que l’élève devient anxieux, tels que le refus d’effectuer des tâches, les allées fréquentes aux toilettes ou les
problèmes d’assiduité. Faites un relevé de ces comportements afin de découvrir une tendance quant aux situations qui provoquent le plus d’anxiété chez l’élève.
- Travaillez de concert avec l’élève à la sélection de stratégies permettant de réduire son anxiété. Commencez
toujours par reconnaitre que les comportements sont le résultat d’un trouble anxieux. Les stratégies peuvent inclure, entre autres, ce qui suit :
- s’isoler dans un coin tranquille;
- faire des exercices de relaxation;
- faire des exercices de visualisation (p. ex. : imaginer à la fois la situation anxiogène et une solution);
- se concentrer sur un élément sensoriel, comme une balle antistress;
- utiliser des indices visuels;
- faire un compte rendu de la situation anxiogène avec un enseignant ou une autre personne en qui l’élève a confiance;
- faire appel à l’humour ou à d’autres distractions.
- Permettez à l’élève de se lever et de se déplacer dans la classe afin de réduire le sentiment d’isolement.
- Accordez des pauses permettant les mouvements physiques à l’intérieur comme à l’extérieur de la classe
(p. ex. : prendre une marche dans le corridor, faire une course, déplacer son bureau).
- Offrez une sélection d’outils sensoriels qui sont à la disposition de l’élève en tout temps (p. ex. : balle antistress, fournitures artistiques, coin tranquille).
- Permettez à l’élève d’utiliser un baladeur et des écouteurs pour écouter la musique de son choix.
- Tentez d’approcher l’élève de face afin de réduire les réactions de sursaut.
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Les parents connaissent bien leur enfant et peuvent aider en donnant un aperçu de ce qui peut être fait pour appuyer le bienêtre émotionnel et social de celui-ci.
Collaborer afin de trouver des stratégies qui pourront être utilisées à la maison, à l’école et dans la communauté peut être très avantageux.
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Lors de la lecture des répercussions énumérées plus haut, prenez en considération les questions suivantes :
1. |
Ai-je besoin de reparler avec les parents afin de mieux comprendre les forces et les besoins de l’élève? |
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Oui |
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Non |
2. |
Ai-je besoin d’un apprentissage professionnel ciblé?
Si oui, quels seraient les stratégies et les sujets particuliers à examiner? |
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Oui |
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Non |
3. |
Une consultation auprès du personnel de mon autorité scolaire est-elle requise?
Si oui, quels seraient les enjeux et les questions à examiner? |
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Oui |
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Non |
4. |
Une consultation auprès des fournisseurs de services externes est-elle requise?
(p. ex. : Réseau d’adaptation scolaire, Santé à l’école, Alberta Children’s Hospital, Hôpital Glenrose)
Si oui, quels seraient les enjeux et les questions à examiner? |
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Oui |
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Non |
5. |
Des évaluations supplémentaires de cet élève sont-elles nécessaires pour aider à la planification?
Si oui, à quelles questions ai-je besoin de réponses? |
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Oui |
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Non |
6. |
Des services offerts à l’élève par un fournisseur externe sont-ils requis?
Si oui, à quels résultats pourrait-on s’attendre? |
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Oui |
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Non |
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