Diner

Sélectionner l’énoncé qui décrit le mieux la participation de l’élève à l’heure du diner.
Cela vous aidera à déterminer de quel niveau de la pyramide d’interventions vous
devriez choisir vos stratégies (p. ex. : 1 = spécialisé, 2 = visé et 3 = universel).

• 1.	L’élève a besoin d’une aide physique pour manger son repas, ou d’un soutien individuel pour faciliter la consommation de son repas et ses interactions avec les pairs, ou encore pour assurer la sécurité des autres élèves durant les routines et les activités liées à l’heure du diner.

• 2.	L’élève a besoin d’une supervision fréquente d’un adulte (p. ex. : plus de trois fois par semaine) pour maintenir un comportement approprié durant les routines et les activités liées à l’heure du diner.

• 3.	L’élève peut avoir besoin de rappels occasionnels (p. ex. : moins de deux fois par semaine), mais, dans l’ensemble, fait preuve d’un comportement approprié durant les routines et les activités liées à l’heure du diner.

Tous les élèves profitent des appuis universels.

• Travailler en collaboration avec tous les membres de l’équipe-école afin de s’assurer que tout le personnel connait les comportements attendus dans les corridors à l’échelle de l’école et que tous les adultes s’engagent à intervenir de manière uniforme auprès des élèves pour ce qui est des places assignées, du ton de voix employé et du ménage.
• Effectuer une analyse de l’endroit où les élèves mangeront. L’endroit devrait être suffisamment grand et prévoir un accès facile aux poubelles et aux fours à microondes. Certains locaux seraient peut-être plus appropriés que d’autres pour un groupe d’élèves. Apporter les ajustements nécessaires afin d’assurer le bienêtre des élèves et de la personne qui les surveille.
• Élaborer un plan de supervision active du diner à l’échelle de l’école.
• En début d’année, prendre le temps d’enseigner, de pratiquer et de réviser les comportements attendus à l’heure du diner.
• Afficher des rappels visuels des comportements attendus à l’heure du diner. Lorsque cela est approprié, demander à l’élève de participer à l’élaboration des indices visuels.
• Utiliser de la rétroaction de nature descriptive afin d’encourager un élève ou un groupe d’élèves qui démontrent les comportements attendus à l’heure du diner.

Les élèves qui ont des besoins plus spécifiques profitent des appuis visés.

• Jumeler un élève qui a de la facilité à présenter le type de comportements attendus à l’heure du diner avec un élève pour qui c’est plus difficile. Les partenaires de jumelage devraient être changés régulièrement au cours de l’année.
• Se placer à proximité des élèves qui ont besoin d’encouragement et de surveillance plus étroite à l’heure du diner.
• Il pourrait être nécessaire d’assigner des places pour certains élèves ou groupes d’élèves qui ont besoin d’encadrement. Étiqueter clairement ces places.
• Il pourrait être utile d’utiliser des napperons de plastique afin de bien délimiter l’espace personnel de chacun à une table.
• Pour les élèves qui ont besoin de plus d’appuis et d’encadrement, élaborer ensemble des scénarios sociaux décrivant quels sont les comportements attendus à l’heure du diner.
• Certains élèves ont de la difficulté à rester calmes entre le moment où ils ont terminé de manger et le moment d’aller dehors à la récréation. Demandezleur de vous aider à trouver des activités calmes et intéressantes pour passer le temps, telles que faire un casse-tête, écouter de la musique avec des écouteurs ou dessiner.
• Choisir, avec les élèves, des indices et des incitatifs discrets qui pourront être utilisés par le surveillant à l’heure du diner, afin de leur rappeler le comportement attendu au besoin.
• Les élèves pour qui les difficultés persistent à l’heure du diner pourraient profiter d’un système d’autosurveillance afin de réguler et d’évaluer leur comportement à ces moments. Ils pourraient aussi profiter d’un système de renforcement positif. Le renforcement devrait être de nature à encourager le développement de la motivation intrinsèque de l’élève (p. ex. : comment te sens-tu lorsque…).

Un petit nombre d’élèves ayant des besoins sensoriels, physiques, cognitifs ou comportementaux profitent des appuis spécialisés.

• Il est possible qu’un élève ait besoin de l’aide directe d’un adulte afin de faciliter ses déplacements ou par mesure de protection physique. Cet appui devrait se faire le plus discrètement possible. Dans ce cas, l’adulte qui aide l’élève devrait collaborer avec l’équipe d’apprentissage qui entoure l’élève afin de trouver des stratégies et de créer des occasions où l’élève pourra développer son indépendance à l’heure du diner.