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Tous les élèves profitent des appuis universels.
- À l’aide de remue-méninges, d’exemples tirés de la littérature
enfantine ou de
la littérature jeunesse ou encore de jeux
de rôles, aider
les élèves à comprendre
comment on se fait des amis et comment on entretient l’amitié.
Utiliser des
organisateurs graphiques tels que des tableaux en deux volets
pour recueillir
les idées des élèves au sujet des gestes qui démontrent de
l’amitié et qui parlent
d’amitié.
- Au cours de la journée, encourager les élèves à
considérer les autres élèves de
la classe comme étant leurs amis et à les traiter avec respect
et gentillesse. Cet
encouragement peut se faire en choisissant des mots qui parlent
d’amitié et
d’appartenance au groupe.
- Élaborer des routines de classe
qui encouragent et facilitent l’amitié entre
les élèves en prévoyant des occasions multiples où ils pourront
se parler et
travailler ensemble en petits groupes ou avec un partenaire.
- Enseigner,
pratiquer et revoir les habiletés sociales telles qu’accueillir
un nouvel
élève au sein du groupe, écouter l’autre, participer à la
tâche, inviter un élève à
se joindre au groupe et encourager les autres.
- Fournir des
rappels visuels afin d’aider les élèves à se souvenir des
stratégies
pour se faire des amis et pour entretenir l’amitié. Lorsque
cela est approprié,
demander à l’élève de participer à l’élaboration des indices
visuels.
- Utiliser de la rétroaction de nature descriptive
afin d’encourager les élèves qui
démontrent qu’ils sont capables de poser des gestes d’amitié
envers les autres.
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Les élèves qui ont des besoins plus spécifiques profitent des appuis visés.
- Jumeler un élève qui a de la facilité à poser des gestes
d’amitié avec un autre
élève qui en a moins. Les partenaires de jumelage devraient
être changés
régulièrement au cours de l’année.
- Se placer à proximité des
élèves qui ont besoin d’appui et d’encouragement lors
de leurs interactions avec les autres.
- Choisir, avec l’élève
qui éprouve des difficultés, des indices
et des incitatifs discrets qui pourront l’aider à se souvenir de poser des
gestes d’amitié.
- Élaborer, en collaboration avec l’élève,
une liste individualisée de certains gestes
d’amitié que l’on aimerait qu’il développe. Afin d’encourager
l’autonomie,
permettre à l’élève de placer cette liste à l’endroit de
son choix afin qu’il puisse
s’y référer au cours de la journée.
- Élaborer un système d’autosurveillance permettant aux élèves de réguler et
d’évaluer leur habileté à poser des gestes d’amitié tout
au long de la journée.
- Mettre en place un système de renforcement
positif pour les élèves qui
travaillent leurs habiletés à poser des gestes d’amitié.
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Les parents
connaissent bien leur
enfant et peuvent
aider en donnant un
aperçu de ce qui peut
être fait pour appuyer
le bienêtre émotionnel
et social de celui-ci.
Collaborer afin de
trouver des stratégies
qui pourront être
utilisées à la maison,
à l’école et dans la
communauté peut
être très avantageux.
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Un petit nombre d’élèves ayant des besoins sensoriels, physiques, cognitifs ou comportementaux profitent des appuis spécialisés.
- Certains élèves pourraient profiter d’être entouré d’un
cercle d’amitié structuré
composé d’élèves qui ont de la facilité à poser des gestes
d’amitié.
- Exceptionnellement, un élève en particulier pourrait
avoir besoin de l’aide
directe d’un adulte afin de faciliter ses conversations et
ses interactions sociales
avec les autres. Cette aide devrait être apportée aussi discrètement
que possible.
De plus, l’adulte qui travaille individuellement avec l’élève
devrait collaborer
avec l’équipe d’apprentissage entourant l’élève afin d’offrir
des stratégies, de
trouver des contextes où l’élève pourrait pratiquer ces habiletés
et de penser à
des moments au cours de la journée où l’appui pourrait être
moins direct, de
façon à encourager de plus en plus l’autonomie de l’élève
dans ce domaine.
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