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Tous les élèves profitent des appuis universels.
- À partir de remue-méninges et d’exemples tirés de la littérature
enfantine ou de
la littérature jeunesse, définir ce que signifie l’angoisse.
- Aider
les élèves à reformuler leurs descriptions des situations qu’ils
associeraient
au sentiment d’angoisse afin de redéfinir leur perception de
ces situations.
- Enseigner des stratégies de gestion
de l’angoisse que les
élèves pourront
utiliser lorsqu’ils commenceront à se sentir angoissé :
- se servir de la visualisation positive avant d’entamer une activité
ou en
préparation à une certaine situation;
- reconnaitre les signaux de stress envoyés par notre corps
et prendre le temps
de se calmer;
- utiliser le monologue intérieur pour se calmer (se dire
: je suis calme ou
encore compter jusqu’à 10).
- Enseigner, revoir et pratiquer les stratégies de gestion
de l’angoisse en début
d’année et lors des moments plus stressants au cours de l’année.
- Aménager
un coin de sécurité dans la classe où les élèves peuvent aller,
un à
la fois, pour se calmer, pour se détendre et pour faire le
point, avant de revenir
dans le groupe.
- Fournir des rappels visuels afin de rappeler
aux élèves quelles sont les stratégies
pour gérer l’angoisse.
- Enseigner et souligner les habiletés
de résolution de conflits.
- Utiliser de la rétroaction de nature
descriptive afin d’encourager les élèves qui
démontrent qu’ils sont capables de gérer leur angoisse.
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Les élèves qui ont des besoins plus spécifiques profitent des appuis visés.
- Jumeler un élève qui a de la facilité à gérer sa colère
avec un autre qui en
a moins. Ce dernier tirera profit du fait de voir un autre
élève modeler les
stratégies de gestion de l’angoisse. Les partenaires de jumelage
devraient être
changés régulièrement au cours de l’année.
- Se placer à proximité
d’un élève qui a besoin d’appui et d’encouragement
dans les situations où il est possible d’éprouver de l’angoisse.
- Alterner
les activités pour lesquelles un élève éprouve du succès
et celles qui
sont susceptibles de causer de l’angoisse chez lui afin de
permettre à l’élève de
se calmer.
- Choisir, avec l’élève, des indices
et des incitatifs discrets qui pourront l’aider
à se souvenir d’utiliser des stratégies de gestion de l’angoisse.
- Pour
les élèves qui ont beaucoup d’énergie, prévoir
plusieurs moments
dans la journée où ils pourront bouger. Ceci les aidera à
se libérer de leur
angoisse.
- Travailler individuellement avec les élèves afin
de nommer les moments au
cours de la journée qui pourraient être source d’angoisse
et personnaliser les
stratégies afin d’aider à atténuer l’angoisse.
- Pour les élèves
qui ont besoin de plus d’encadrement, élaborer ensemble des
scénarios sociaux décrivant les différentes façons de gérer
les situations qui
sont sources d’angoisse.
- Pratiquer la gestion de l’angoisse
par l’entremise des jeux de rôles.
- Élaborer un système d’autosurveillance permettant aux élèves de réguler et
d’évaluer leur habileté à gérer leur angoisse tout au long
de la journée.
- Mettre en place un système de renforcement
positif des comportements
attendus afin d’aider les élèves à améliorer leur gestion
de l’angoisse.
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Les parents
connaissent bien leur
enfant et peuvent
aider en donnant un
aperçu de ce qui peut
être fait pour appuyer
le bienêtre émotionnel
et social de celui-ci.
Collaborer afin de
trouver des stratégies
qui pourront être
utilisées à la maison,
à l’école et dans la
communauté peut
être très avantageux.
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Un petit nombre d’élèves ayant des besoins sensoriels, physiques, cognitifs ou comportementaux profitent des appuis spécialisés.
- Envisager la possibilité de limiter le temps de participation
d’un élève à une
activité qui semble être source d’angoisse pour lui.
- Élaborer,
avec l’élève, sa famille et les intervenants pertinents,
un plan simple visant à aider l’élève à gérer son angoisse. Le plan devrait
comporter un
système de renforcement positif approprié et signifiant pour
l’élève.
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