Table des matières
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Déterminer la disposition des pupitresAsseoir les élèves dans des coins stratégiques peut accroître les occasions de renforcer les comportements positifs et permettre de prévenir ou de gérer les comportements problématiques d’une manière discrète.
Il est également important de tenir compte des rapports entre les élèves. Quels élèves doivent être séparés? Quels élèves auraient avantage à s’asseoir ensemble parce qu’ils parlent la même langue maternelle ou qu’ils peuvent s’inspirer confiance mutuellement? Établir des routinesLes routines sont des listes d’étapes prescrites pour effectuer diverses actions ou tâches et qui ont un début et une fin clairement définis. Les élèves qui ont appris à suivre les routines établies de la classe sont plus indépendants, ont de meilleures aptitudes sociales et se sentent plus en sécurité. Il en résulte que ces élèves sont des apprenants qui réussissent mieux et qui ont moins besoin de l’aide constante d’un adulte. Chaque fois que cela est possible, enseigner les routines à l’ensemble de la classe plutôt qu’à un seul élève. Cependant, certains élèves peuvent avoir besoin d’un enseignement supplémentaire et d’une aide dirigée. Enseigner les routines directement, au niveau de la compréhension des élèves, et fournir des rappels et des renforcements visuels jusqu’à ce que les élèves les maîtrisent. Rechercher les moments où les élèves pourraient avoir besoin des routines établies. Surveiller le comportement régulièrement et rechercher des façons d’adapter ou de créer des routines qui favorisent et appuient les comportements positifs et diminuent les comportements problématiques. Les routines devraient :
Voici des exemples de routines essentielles dans une classe :
Signal que la classe va commencerLes enseignants utilisent généralement un signal pour attirer l’attention au début d’un cours, d’une activité ou après une transition. Les signaux les plus efficaces sont limités à un ou deux indices clairs, comme un carillon ou l’action de taper dans ses mains. Les indices peuvent être visuels (tenir une affiche ou un autre accessoire) ou sonores. Les signaux les plus fiables sont ceux qui peuvent également être utilisés ailleurs que dans la classe (p. ex., allumer ou éteindre les lumières). Après avoir donné le signal que la classe va commencer, faire une pause afin de balayer la classe du regard pour voir quels élèves sont concentrés. Envisager de demander aux élèves de répondre à ce signal en levant la main, en regardant l’enseignant ou en exprimant verbalement leur accord en disant quelque chose comme « J’écoute. ». Utiliser une méthode discrète pour attirer l’attention des élèves qui ne sont pas encore concentrés, et ensuite offrir un renforcement positif, comme un sourire ou un remerciement en réponse à l’attention silencieuse et visible reçue. Transitions entre les activitésLes routines sont nécessaires lorsque les élèves changent d’activités ou de contexte; par exemple, se déplacer d’une activité à une autre, d’un contexte à un autre ou d’une matière à une autre. Une classe du primaire ou du premier cycle du secondaire peut avoir plus de trente transitions par jour. Exemples de stratégies pour les transitions entre les activités
Exemples de stratégies pour enseigner aux élèves à attendre qu’on les aide
Profiter des circonstances favorablesAvant de demander aux élèves de faire quelque chose qu’ils sont moins susceptibles de vouloir faire, commencer par leur demander d’exécuter plusieurs tâches qu’ils aiment dans un délai fixé. Par exemple, avant de leur demander de faire un travail écrit ou d’essayer de résoudre une équation mathématique difficile, leur demander de résoudre une charade au tableau, de partager leurs idées avec un camarade ou de bâtir un modèle à l’aide de blocs mathématiques. Créer des circonstances favorables en commençant la journée ou une leçon par des activités comme la lecture d’une histoire. Chaque fois que cela est possible, terminer également la séance d’apprentissage par une activité qui plaît aux élèves. Intervention face à certains comportementsLorsque certains comportements interrompent constamment l’enseignement, il faut trouver des moyens de les minimiser ou de les éviter. Autrement dit, au lieu d’essayer de modifier le comportement des élèves, essayer de changer sa propre façon de faire. Par exemple, les réactions spontanées constantes en classe peuvent s’avérer frustrantes tant pour l’enseignant que pour les élèves qui souhaitent prendre part à la discussion. Bien qu’elles aient leur place dans la classe (par exemple, pendant les activités de remueméninges), les réactions spontanées peuvent nuire à l’enseignement, perturber la discussion de groupe et avoir pour effet de permettre à un petit nombre d’élèves de dominer la situation et de décourager les élèves moins sûrs d’eux-mêmes de participer. Afin de minimiser les réactions spontanées, s’assurer que les élèves savent quand et comment il convient d’intervenir. Par exemple, leur dire que du temps leur sera accordé pour réfléchir à leur intervention et qu’on leur demandera ensuite d’en discuter avec un camarade. D’autres façons créatives de réduire le nombre de réactions spontanées consistent notamment à lancer une petite balle à l’élève pour lui signaler qu’il peut maintenant répondre, ou de choisir au hasard une carte dans une boîte contenant des cartes avec le nom de chaque élève. Ces stratégies encouragent les élèves à être attentifs à la question posée et à réfléchir à la réponse, puisqu’ils peuvent être choisis pour r�©pondre. Si cette méthode rend certains élèves mal à l’aise, il est possible de leur dire à l’avance à quelle question ils devront répondre et de leur laisser du temps pour réfléchir et formuler une réponse.
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